En cas d’arrêt cardiaque soudain, chaque seconde compte. Chaque année, 10 000 à 15 000 Belges en sont victimes. Il est 13 fois plus probable de subir un arrêt cardiaque que de mourir dans un accident de la route.

Les chances de survie après un arrêt cardiaque diminuent de près de 10 % chaque minute. Étant donné que le délai moyen d’intervention des services d’urgence en Belgique est d’environ 12 minutes, un DEA fait souvent la différence entre la vie et la mort. Les chances de survie de la victime passent alors de 5 % à plus de 70 %.

Une fois ouvert ou allumé, le DEA vous guide tout au long du processus de réanimation. Il vous suffit de suivre les instructions pour disposer les électrodes sur la victime. Lorsqu’elles sont fixées, l’appareil effectue automatiquement une analyse du rythme cardiaque. Via les électrodes, le DEA analyse l’activité électrique et détermine si la personne présente un rythme choquable. Envie d’en savoir plus ? Lisez notre article consacré au fonctionnement des DEA.

Le DEA automatique analyse automatiquement le rythme cardiaque et détermine si un choc est nécessaire. Le cas échéant, il administre un choc électrique de manière autonome. L’utilisateur ne doit donc appuyer sur aucun bouton.

Un appareil semi-automatique indique qu’un choc est nécessaire. Le secouriste doit alors appuyer sur un bouton clignotant pour que le dispositif administre le choc électrique.

Aucun de ces appareils ne délivre un choc si celui-ci n’est pas nécessaire. Dans notre tableau comparatif vous trouverez quels appareils de notre gamme relèvent de chacune des deux catégories.

Le prix varie de 1 200 à 2 500 euros en fonction du type d’appareil choisi. Ce choix dépend des conditions dans lesquelles le défibrillateur sera utilisé : on ne place pas le même DEA sur un terrain de football humide et dans un environnement de bureaux.

Pour obtenir un aperçu de tous nos appareils, parcourez notre e-shop DEA. Nous serons ravis de vous aider à trouver le défibrillateur adapté à vos besoins.

La première question à se poser est la suivante : « Est-ce que je veux uniquement l’appareil ou un forfait global ? »

En achetant un DEA, vous obtenez uniquement l’appareil. Bien sûr, vous pouvez toujours souscrire un contrat de maintenance en parallèle.

Si vous louez un DEA, vous payez un coût de démarrage unique de 249 euros, puis un montant fixe mensuel qui débute à 39 euros HTVA par mois. Vous bénéficiez alors d’un package global comprenant un contrat d’entretien complet pour une période de 5 ou 7 ans. Pendant toute la durée de la location, vous n’aurez jamais de frais imprévus.

Retrouvez tous nos appareils et forfaits sur notre e-shop DEA.

Que vous choisissiez d’acheter ou de louer l’appareil, vous en devenez toujours propriétaire.

• Le dispositif DEA
• L’installation d’une armoire murale
• Un sac de transport
• Un kit d’intervention rapide
• Une assurance contre les dommages et le vol
• Tout l’entretien
• L’enregistrement
• Les coûts uniques
• Un appareil de remplacement pendant la réparation

Faites placer votre défibrillateur par un professionnel. Il garantira la bonne installation de l’appareil, et connaît le meilleur emplacement pour l’armoire murale ainsi que les pictogrammes. Vous aurez alors la certitude d’être conforme à la législation belge. Lisez aussi, à ce sujet, notre article les erreurs les plus courantes lors de l’installation d’un DEA.

Bien protéger le DEA est tout aussi important que d’en prendre soin. Vous pouvez le protéger contre la casse, l’humidité, la poussière, la chaleur et le gel. Mais aussi contre le vandalisme et le vol. Si votre DEA se trouve dans l’espace public, vous êtes légalement tenu(e) de le placer dans une armoire scellée. Nous vous déconseillons toutefois fortement de verrouiller totalement l’armoire si vous la placez à l’extérieur.

Exigences de base d’une armoire murale de protection :

• Couleur verte officielle du DEA pour une meilleure reconnaissance
• Pictogrammes obligatoires au format A4
• Fixation à un mur
• Fenêtre de visualisation pour éviter de devoir briser le scellement lors du contrôle mensuel
• Présence des mentions légales et de scellements suffisants
• Facile à ouvrir par qui que ce soit
• Facultatif : une alarme qui retentit à l’ouverture de l’armoire

Les armoires extérieures doivent également être dotées d’un élément chauffant pour que la température ne descende jamais sous les 5 °C, même s’il fait -25 °C à l’extérieur.

Votre DEA se trouve dans l’espace public ? Dans ce cas, vous êtes légalement tenu(e) de le placer dans une armoire murale scellée.

Pour avoir la certitude que votre DEA est toujours 100 % utilisable, vous avez l’obligation de vérifier régulièrement son état. Pour cela, vous pouvez vous faciliter la tâche et opter pour Rotaid 24/7, une armoire qui permet un suivi à distance.

Tous nos DEA effectuent des autotests à intervalles réguliers. La seule chose que vous ayez à faire est de vérifier tous les mois si l’appareil est toujours prêt à l’emploi. Pour cela, consultez simplement l’indicateur de statut. Selon l’appareil, il peut s’agir d’une lumière verte clignotante ou de la mention « ok ». En cas de problème, le DEA l’indique par un signal sonore et/ou visuel.

Quel que soit le modèle, deux éléments doivent régulièrement être remplacés ou entretenus :

1. Les électrodes : tous les 2 à 5 ans selon le modèle
2. Les batteries : tous les 2 à 6 ans selon le modèle

Certains DEA, comme le Lifepak CR2 ou encore le ZOLL AED 3, permettent un suivi de votre défibrillateur à distance. Ils émettent automatiquement un message d’erreur si une pièce doit être remplacée ou si l’appareil est en cours d’utilisation.

Nous enregistrons toujours ces DEA gratuitement dans notre système d’information interne qui nous permet de suivre les différents sites. Vous êtes automatiquement averti(e) lorsque les électrodes ou les batteries doivent être remplacées. Vous avez opté pour notre service d’entretien all-in ? Dans ce cas, nous remplaçons systématiquement les pièces en question avant l’échéance.

Un défibrillateur s’utilise en cas d’arythmie potentiellement mortelle qui entraîne un arrêt cardiaque soudain. Il est important de noter que ce n’est pas la même chose qu’une crise cardiaque. En cas d’arrêt cardiaque, l’activité électrique du cœur est si chaotique que le sang ne peut plus circuler.

Le DEA traite 2 troubles :

• Tachycardie ventriculaire sans pulsation (TV)
• Fibrillation ventriculaire (FV)

La plupart des DEA ne comportent qu’un ou deux boutons : le bouton marche/arrêt et éventuellement un bouton de choc (uniquement sur les modèles semi-automatiques). Une fois le défibrillateur allumé, des instructions audio et éventuellement visuelles vous guident tout au long du processus de réanimation.

1. La première consigne est toujours la même : appelez les secours et dénudez la poitrine de la victime.
2. Ensuite, appliquez les deux électrodes autoadhésives sur la poitrine. La manière de procéder est illustrée sur les électrodes et sur le DEA.
3. Lorsque vous avez appliqué les électrodes, le DEA procède automatiquement à l’analyse du rythme cardiaque. Pendant ce temps, vous avez pour consigne de ne pas toucher la victime. Il n’existe qu’un modèle qui permet la réanimation pendant l’analyse du rythme cardiaque : le Lifepak CR2 de Stryker.
4. Si l’appareil détermine qu’il s’agit d’un arrêt cardiaque soudain, il délivre spontanément un choc (dans le cas d’un appareil automatique) ou vous invite à appuyer sur le bouton clignotant (dans le cas d’un modèle semi-automatique).
5. La réanimation est toujours nécessaire, qu’un choc soit administré ou non. Le DEA vous assiste tout au long des compressions thoraciques et du bouche-à-bouche. Les DEA de ZOLL et le Lifepak CR2 proposent également un feed-back en temps réel sur la qualité de la réanimation.
6. Toutes les 2 minutes, l’appareil procède à une nouvelle analyse pour vérifier si un choc supplémentaire est nécessaire.

Vous continuez à suivre les instructions du DEA jusqu’à ce que les secours arrivent et prennent le relais.

En vertu de l’arrêté royal du 21 avril 2007, les utilisateurs professionnels et non professionnels peuvent manipuler un DEA de catégorie 1. Il n’est donc pas obligatoire de suivre une formation. Notez toutefois que le secouriste influence fortement la qualité de la réanimation – la formation joue donc un rôle déterminant. Pour en savoir plus à ce sujet, rendez-vous sur le site de notre institut de formation Six Minutes.

Non. Il est impossible d’utiliser un DEA de manière incorrecte. Le défibrillateur agit de manière totalement autonome s’il détermine qu’un choc électrique est nécessaire pour aider la victime. Impossible donc de délivrer un choc inutile.

De même, l’utilisation du DEA n’est soumise à aucune condition spécifique. Il est conçu pour que même une personne n’ayant reçu aucune formation de secourisme puisse s’en servir. Idéalement, tout le monde devrait connaître les bases du secourisme. Pour rafraîchir vos connaissances, vous pouvez suivre nos formations.

Certains appareils conviennent aux enfants. Si la victime est âgée de 1 à 8 ans ou pèse moins de 25 kg, il est recommandé d’utiliser des électrodes pédiatriques ou le mode enfant. Cependant, l’estimation de l’âge ou du poids de l’enfant ne doit pas retarder la réanimation. En cas de doute, mieux vaut utiliser l’appareil en mode « adulte ».

Le mode enfant réduit l’intensité du choc électrique. Il s’active par le biais d’électrodes distinctes ou à l’aide d’une touche ou d’un bouton spécifique. En mode enfant aussi, il est impossible de mal utiliser le DEA. Sur certains modèles, le mode enfant est activé en utilisant une touche ou en appuyant sur un bouton bébé/enfant. Cela permet de gagner du temps, puisqu’il ne faut pas remplacer les électrodes. Certains appareils sont plus adaptés que d’autres.

Oui, en toutes circonstances. Le pacemaker a pour but d’aider en cas de rythme cardiaque trop lent (bradycardie). Il stimule le cœur en envoyant des impulsions électriques. Lorsque le DEA effectue une analyse automatique, la présence de cet appareil peut être détectée par un « bruit ».

Il est conseillé d’utiliser un DEA avec détection de pacemaker ou d’artefact, capable de filtrer automatiquement le signal du pacemaker et d’éviter de l’interpréter à tort comme un rythme cardiaque normal ou non choquable. Tous nos modèles sont dotés de cette fonction.

Ces appareils se trouvent partout : dans les lieux publics comme les salles de sport, les centres commerciaux, les restaurants, les entreprises et autres endroits très fréquentés. Il est préférable de les placer de manière stratégique, pour qu’ils soient facilement accessibles et immédiatement disponibles en cas d’urgence. C’est pour cette raison qu’on les dispose souvent à côté ou à proximité d’un extincteur.